Malgré une météo peu favorable, un pèlerinage vers Banneux s’imposait pour Henry Flagothier afin qu’il puisse y retrouver la « Sainte Vierge », aussi appelée « La Vierge des Pauvres ». Il s’agissait donc bel et bien du pèlerinage de la tradition.
C’est sous une pluie battante et des sentiers devenus quasi inaccessible dû à la corrosion par le temps qu’Henry entame son voyage. Un départ périlleux mais il souhaitait à tout prix faire partie des 700 000 pèlerins venus de plus de 90 pays différents, venant se ressourcer annuellement dans cet endroit situé dans les Ardennes et non loin de Liège.
La route sur les hauteurs de Comblain-au-Pont vers Poulseur sous la pluie en passant par les rochers glissants et les ruisseaux, lui demandait beaucoup d’énergie. Flagothier décide alors de faire une petite halte à la Taverne du Château afin d’ y faire un brin de causette avec la population locale et de se remémorer des souvenirs d’enfance vu qu’il est né et à grandi à Poulseur.
Les derniers kilomètres ont dû être parcourus en véhicule motorisé, ce qui bien entendu n’avait pas été prévu au planning, mais sans quoi la dernière tranche de marche aurait été trop éprouvante et fatigante pour cet homme qui souffre de problèmes cardiaques.
Une fois arrivé à Banneux et sous un beau soleil, Henry Flagothier, qui se retrouvait dans sa région natale, s’est retrouver à aider d’autres pèlerins à retrouver leurs chemin.
Flagothier ne pouvait s’empêcher de penser à ses jeunes années vécues ici et au fils unique de Mariette Beco « Jean-Marie » avec qui il allait à l’école locale. Il avait parlé à Mariette Beco des apparitions de la Sainte Vierge, il y en avait eu huit dans le froid et sous la pluie. Mystérieusement après chaque apparition, le soleil brillait de mille feux.
Naturellement, tout le monde savait ce qui c’était passé à Banneux en 1933. Les apparitions ainsi que la source guérissante et le mur reprenant les mots de reconnaissance à la Sainte Vierge, forment un ensemble imposant ou beaucoup de pèlerins croyants ont trouvé une guérison miraculeuse.
Henry Flagothier à sa propre maison sainte sur les hauteurs de Hoyemont et non loin de Comblain-au-Pont. Un petit havre de paix ou il y a la place pour le dévouement dans la chapelle avoisinante.
Toutefois……………… vers Banneux fut un pèlerinage qui tenait Henry Flagothier spécialement à cœur, car il pouvait par la même occasion rendre hommage à la mère de son ami d’enfance « Mariette Hoeberigs-Beco » décédée le 2 décembre 2011 à l’âge de 90 ans.
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